Comprendre la crise malienne en 10 dates
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Des législatives contestées
Le 26 mars, le chef de l'opposition Soumaïla Cissé est enlevé en pleine campagne législative, rapt sans précédent d'une personnalité de cette envergure. Le 29, malgré l'apparition du coronavirus, le premier tour est maintenu. Le deuxième tour a lieu le 19 avril. Le vote est marqué par des enlèvements d'agents électoraux, le pillage de bureaux de vote et l'explosion d'une mine qui fait neuf morts.Mali : 31 candidats rejettent les résultats des législatives de mars dernier. Des candidats, déclarés vainqueurs, puis recalés par la Cour Constitutionnelle. Aujourd'hui, ils réclament la démission du président malien. pic.twitter.com/ri2Rfkn9Zx — Le journal Afrique (@JTAtv5monde) July 10, 2020
Alliance contre « IBK »
Le 30 mai, l'influent imam Mahmoud Dicko, des partis d'opposition et un mouvement de la société civile nouent une alliance inédite qui appelle à manifester pour réclamer la démission du président. Ils dénoncent l'impuissance du pouvoir face à l'insécurité, le marasme économique, les conditions de la tenue des législatives et la décision de la Cour constitutionnelle.������#Mali - L’imam #Mahmoud_Dicko, chef de file de la contestation au pouvoir en place au Mali, s’exprime sur la crise socio-politique qui agite le pays en ce moment. Entretien avec notre journaliste @Air_Wan1 au Mali. Camera : Michel Mvondohttps://t.co/ADFmzEGy0d#entretien pic.twitter.com/LwOcRVKq6G — Hémisphère Africa (@HmpAfrica) July 10, 2020
Nouvelles ouvertures
Le 7 juillet, le président indique qu'il pourrait nommer au Sénat des candidats aux législatives initialement déclarés vainqueurs puis donnés battus par la Cour constitutionnelle. Le 8, il ouvre la voie à un réexamen de la décision de la Cour constitutionnelle sur les législatives. Les dirigeants de la contestation rejettent les gestes du président. Ils l'accusent d'ignorer leurs demandes, dont la dissolution du Parlement, bien qu'ils aient accepté de ne plus faire de la démission du chef de l'État une condition préalable. Le mouvement brandit la menace de la « désobéissance civile ». Lire aussi Escalade au Mali : au moins un mort lors d'une manifestation contre le président KeïtaTroubles quasi insurrectionnels
Le 10, Bamako est le théâtre d'une nouvelle manifestation qui dégénère, faisant au moins 2 morts et plus de 70 blessés. Des édifices publics, dont l'Assemblée nationale et le siège de la télévision nationale, sont attaqués. Dans la nuit, le président dit qu'il entend « assurer la sécurité des biens, des citoyens et des institutions », et ce « sans faiblesse aucune », tout en affirmant sa « volonté de poursuivre le dialogue » et « d'apaiser la situation ».Urgent #Mali: le président malien Ibrahim Boubacar Keita annonce la dissolution de la Cour constitutionnelle et la mise en œuvre des recommandations de la #CDEAO, c'est à dire l'organisation des élections législatives dans les zones où les résultats sont contestés. — Baba Ahmed (@Baba_A_) July 12, 2020
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