Coups bas et complot au Pdes depuis le CESC : Quand Bittar commandite des articles de presse par son chargé de presse contre Séméga
Jeamille Bittar est prêt à tout pour devenir le candidat du Parti pour le développement économique et la solidarité à l’élection présidentielle de 2012, même à user des moyens des plus détestables comme les cabales médiatiques. A travers son chargé de communication au Conseil économique, social et culturel, il commandite depuis le lundi dernier des articles de presse pour vilipender le président du PDES, Hamed Diané Séméga, qui est pourtant le seul à s’opposer à son exclusion pour « travail fractionnel » depuis le lancement d’un mouvement politique devant soutenir sa candidature alors même que le parti n’a pas encore organisé l’investiture.
Le 1er vice-président du Parti pour le développement économique et la solidarité a décidé de passer à la vitesse supérieure dans son projet d’intimation et de déstabilisation de ses camarades de la direction nationale du parti pour ainsi imposer son choix comme candidat du PDES à l’élection présidentielle de 2012. Et le président Hamed Diané Séméga passe désormais comme sa principale cible, le pauvre qui est l’un des très rares à s’opposer à l’exclusion de Jeamille Bittar pour travail fractionnel depuis le lancement d’un mouvement politique devant soutenir sa candidature alors même que le parti n’a pas encore organisé l’investiture.
Contre le ministre de l’Equipement et des Transports, il donne désormais des coups des plus bas comme une cabale médiatique lancée depuis le lundi dernier et orchestrée par son chargé de communication au Conseil économique, social et culturel qui dispache des articles de presse défavorables à Monsieur Séméga à l’instar de cette tribune d’un soi-disant militant du PDES de Daoudabougou publiée par un certain nombre de journaux de la place dont certains ont reçu des enveloppes. Notre jeune confrère se charge lui-même d’envoyer les articles dans les rédactions sensées hostiles à celui qui est considéré par Jeamille Bittar comme le seul obstacle à son projet de candidat du Parti pour le développement économique et la solidarité à l’élection présidentielle de l’année prochaine. Cette cabale devra continuer, car il a reçu des directeurs de publication avec qui il est en pourparlers pour la signature d’un contrat.
Du côté des amis du président du PDES, on se dit serein et surtout en cohérence avec la logique qui a prévalu à la création du parti, celle de l’accompagnement du président de la République, Amadou Toumani Touré, donc le seul à pouvoir dicter un agenda. Donc, Bittar peut bien continuer à s’agiter, ça ne changera rien, assurent-ils.
Fatoumata Haïdara
Quelle est votre réaction ?
