Dr Modibo Soumaré, président de la FRDP Mali Kô face à la presse : "La durée de la transition doit être fixée à la faveur d'une convention nationale"
Selon le président de la Force pour la réconciliation, la démocratie et la paix (FRDP) Mali Kô, Dr Modibo Soumaré, la durée de la transition doit être fixée à la faveur d'une convention nationale, qui regroupera toutes les forces vives de la nation. Il l'a dit lors d'une conférence de presse dont l'objectif était de faire la restitution de la rencontre de Ouaga, les 14 et 15 avril.
[caption id="attachment_62366" align="alignleft" width="310" caption="Dr Modibo Soumaré"]
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Comme le Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR) et le Mouvement Populaire du 22 Mars (MP 22) il existe également la Force pour la réconciliation, la démocratie et la paix (FRDP) Mali Kô, qui a décidé de prendre acte du coup d'Etat du 22 mars par les militaires. Cette force regroupe dix partis politiques et une cinquantaine d'associations.
Pour la deuxième fois, les responsables de FRDP Mali Kô ont rencontré la presse afin de partager leur point de vue. La rencontre du vendredi 20 avril à l'hôtel Massalé avait pour objectif de faire la restitution de la rencontre des forces vives de la nation, les 14 et 15 avril à Ouagadougou, au Burkina Faso. La FRDP Mali Kô était bel et bien présente à cette rencontre à travers Dr Modibo Soumaré et Me Mamadou Gakou.
Dans son intervention, le président de la FRDP Mali Kô estime que la rencontre de Ouaga a été une étape importante dans le cadre du processus en cours.
Parlant de la situation politique, Dr Modibo Soumaré estime que la durée de la transition doit être fixée à la faveur d'une convention nationale. "Nous pensons que Dioncounda est un président d'honneur, qui n'a pas de pouvoir. Nous voulons qu'on rentre directement dans la transition. Nous voulons aussi un gouvernement avec des hommes patriotes, compétents, engagés pour la cause du pays" a précisé Dr Soumaré.
Pour Aguibou Bouaré, vice-président de la FRDP Mali Kô, la Constitution du 25 février 1992 contient beaucoup d'insuffisance par rapport à la transition. "Nous sommes aujourd'hui confrontés à deux crises à savoir la crise du Nord et la crise institutionnelle. C'est pour vous dire que nous sommes dans une situation de cacophonie" a-t-il déclaré.
En tout cas, trois questions méritent de trouver des solutions immédiates : Qui dirigera la transition ? Quel contenu pour la transition ? et le sort du CNRDRE.
Alou Badra HAIDARA
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Comme le Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR) et le Mouvement Populaire du 22 Mars (MP 22) il existe également la Force pour la réconciliation, la démocratie et la paix (FRDP) Mali Kô, qui a décidé de prendre acte du coup d'Etat du 22 mars par les militaires. Cette force regroupe dix partis politiques et une cinquantaine d'associations.
Pour la deuxième fois, les responsables de FRDP Mali Kô ont rencontré la presse afin de partager leur point de vue. La rencontre du vendredi 20 avril à l'hôtel Massalé avait pour objectif de faire la restitution de la rencontre des forces vives de la nation, les 14 et 15 avril à Ouagadougou, au Burkina Faso. La FRDP Mali Kô était bel et bien présente à cette rencontre à travers Dr Modibo Soumaré et Me Mamadou Gakou.
Dans son intervention, le président de la FRDP Mali Kô estime que la rencontre de Ouaga a été une étape importante dans le cadre du processus en cours.
Parlant de la situation politique, Dr Modibo Soumaré estime que la durée de la transition doit être fixée à la faveur d'une convention nationale. "Nous pensons que Dioncounda est un président d'honneur, qui n'a pas de pouvoir. Nous voulons qu'on rentre directement dans la transition. Nous voulons aussi un gouvernement avec des hommes patriotes, compétents, engagés pour la cause du pays" a précisé Dr Soumaré.
Pour Aguibou Bouaré, vice-président de la FRDP Mali Kô, la Constitution du 25 février 1992 contient beaucoup d'insuffisance par rapport à la transition. "Nous sommes aujourd'hui confrontés à deux crises à savoir la crise du Nord et la crise institutionnelle. C'est pour vous dire que nous sommes dans une situation de cacophonie" a-t-il déclaré.
En tout cas, trois questions méritent de trouver des solutions immédiates : Qui dirigera la transition ? Quel contenu pour la transition ? et le sort du CNRDRE.
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