Du 5 au 8 septembre prochain : Bamako abritera un colloque sur la qualité et la recherche dans l’enseignement supérieur en Afrique

Août 24, 2011 - 18:30
Août 24, 2011 - 18:30
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"Bâtir les meilleures pratiques pour accélérer l'amélioration de la qualité de l'enseignement, de l'apprentissage et de la recherche dans l'enseignement supérieur en Afrique". Tel est le thème d'une conférence sous-régionale qui se tiendra à Bamako du 5 au 8 septembre prochain. Durant cette conférence, le projet du bureau multi pays de l'UNESCO de Bamako, financé par l'UEMOA, sera officiellement lancé. Son objectif est de contribuer au renforcement des capacités de mise en œuvre de la réforme LMD des Etats membres de l'UEMOA à travers le développement des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

our cette conférence sous-régionale, sont attendus à Bamako, les Chefs d'Etat et de gouvernement des Etats membres de l'UEMOA, les ministres de l'Enseignement supérieur, les ministres des Technologies,  ceux de l'Information et de la Communication, les chefs d'établissements d'enseignement supérieur  des Etats membres de l'UEMOA et d'ailleurs, les chefs d'agence d'assurance qualité en Afrique, les partenaires de l'enseignement supérieur en Afrique, les experts en TIC, enseignement  et recherche dans l'enseignement supérieur, ainsi que des étudiants.

Face à ce beau monde, des experts venus des quatre coins du monde vont développer des thèmes relatifs à l'utilisation des TIC dans l'enseignement, l'apprentissage et la recherche, le renforcement des capacités dans l'enseignement et l'apprentissage dans l'enseignement supérieur, l'accréditation et l'assurance de qualité, le renforcement  des capacités de recherche et la gestion de la recherche. Ce n'est pas tout.

Des questions de genre dans l'enseignement, l'apprentissage, la recherche et l'utilisation des TIC dans l'enseignement supérieur seront également analysées, de même que l'espace africain de l'enseignement supérieur et de la recherche (AHERS). Idem pour l'initiative mondiale de l'Unesco sur les filles et l'autonomisation des femmes, ainsi que celle de l'UNESCO sur les sociétés du savoir.

Les résultats attendus s'articlent autour de six objectifs essentiels à savoir premièrement : améliorer la qualité de l'enseignement supérieur dans les Etats membres de l'UEMOA et le reste de l'Afrique à la suite de la mise en œuvre réussie du projet financé par l'UEMOA.

Deuxièmement : documenter sur les bonnes pratiques en Afrique afin d'améliorer la mise en œuvre de ce projet par rapport à ses domaines d'interventions cité ci-dessus à savoir l'utilisation des TIC dans l'enseignement, l'apprentissage et la recherche, le renforcement dans les domaines de la pédagogie universitaire, l'accréditation et l'assurance qualité. S'y ajoutent la recherche et la gestion de la recherche, ainsi que l'élaboration des propositions de recherche des financements.

Troisièmement : le développement et la publication d'un cadre référentiel pour la mise en œuvre des projets en question financés par l'UEMOA avec une large participation des parties prenantes. Ces partenaires ont pour nom : le gouvernement du Mali, le bureau multi pays de l'UNESCO de Bamako, la direction générale de l'UNESCO, et la fondation Okebukola pour les sciences, ainsi que d'autres partenaires.

Le quatrième résultat attendu est l'acquisition par les décideurs et les praticiens de l'enseignement supérieur dans les Etats membres de l'UEMOA et le reste de l'Afrique d'une compréhension plus profonde des réformes de l'enseignement supérieur pour améliorer la qualité grâce à la mise en œuvre du projet UEMOA.

Cinquièmement : instaurer chez les décideurs et les praticiens de l'enseignement supérieur une compréhension plus profonde du concept d'espace africain de l'enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que du système de transfert des crédits académiques en Afrique.

Enfin,  sixièmement, comme résultat attendu : un livre sera édité sur la conférence. La matérialisation de ces résultats attendus permettra de connecter des campus universitaires aux réseaux nationaux de fibre optique et équiper au moins 200 ordinateurs connectés à Internet haut débit, de mettre sur place un réseau des bibliothèques virtuelles et des dépôts numériques pour accéder à des milliers de ressources humaines en ligne.

Il y aura également une plateforme technologique des ressources éducatives libres pour partager des publications. Un institut virtuel régional pour dispenser des cours en ligne et d'un portail web pour assurer un suivi efficace des systèmes de transfert et d'accumulation des crédits académiques.

Alassane DIARRA

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