El hadj Cheick Haissou Kounta de Faladié : 'Les Maliens doivent faire des prières et des bénédictions pour la paix''
Située à Faladié Sema I, non loin du petit marché, la maison de Cheick Haissou Kounta ne désemplit pas les vendredis. Des milliers de fidèles viennent pour la prière de 16 heures chaque vendredi. Une prière suivie d'une lecture du Coran et des bénédictions. Cela fait plus de 20 ans que Haissou Kounta organise des séances de prière et de bénédiction. C'est en 1991 qu'il a initié à Faladié la lecture du Coran chaque vendredi. Pour ce qui des prières spéciales pour le Mali, cela fait un an et 7 mois que Haissou Kounta et ses disciples le font. Car ils ont vu qu'un danger guette notre pays.
[caption id="attachment_70600" align="alignleft" width="310" caption="El hadj Cheick Haissou Kounta de Faladié"]
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«Nous avons vu les violences venir, notre seule solution c'est de prier, faire des bénédictions et multiplier les séances de lecture du Coran nuit et jour afin que la paix soit dans notre pays». Cheick Haissou Kounta se base sur le Coran. C'est pourquoi tous les vendredis sa mosquée est pleine de femmes, d'hommes, de jeunes filles et garçons. Tout le monde vient pour les prières et les bénédictions. Certaines autorités fréquentent Cheick Haissou Kounta, parce qu'il fait des bénédictions et des prières pour tout le monde. Les vendredis, tout juste après la prière de 16 heures, la lecture du Coran commence jusqu'à 18 heures, dès fois au crépuscule. Car ils reviennent sur certaines sourates, ici tous les participants égrènent leurs chapelets, comme le font les disciples du Cheick Kounta, qui du début à la fin, surveillent tout, il se met au milieu de l'assistance pour bien coordonner la séance de bénédiction et de lecture du Coran. En dehors de ce statut d'ordonnateur, toute la séance est faite de façon participative pour que le monde répète les mêmes bénédictions et de façon collégiale. Après les prières les gens l'entourent pour des bénédictions, Cheick Haissou Kounta le fait et reste à la disposition de tout le monde. Quand le monde diminue, il se lève pour rentrer dans le salon pour recevoir les invités exceptionnels et les femmes qui participent à la séance de lecture. Très jeune, modeste et toujours souriant, Cheick Haissou Kounta, jeûne les 12 mois de l'année, sauf les jours de fête, où quand il va à la Mecque pour le pèlerinage.
C'est en 1991 qu'il a initié cette séance de prière et de bénédiction chez lui à Faladié. Pour ce qui est de la crise au Mali, il avoue avoir commencé à faire des prières spéciales pour le pays, depuis un an et 7 mois. "Quand nous avons constaté qu'il y a un danger qui guette le Mali, nous avons informé qui de droit, mais notre moyen en tant que musulman, c'est la lecture du coran et les prières en plus des bénédictions, je vous avais dit il y a longtemps, que le Mali ne sera pas comme certains le pensent, mais qu'il faut de l'entente entre les Maliens. Tous ceux qui pensent que le Mali sera comme ça, ou comme ça, ils se fatiguent il sera comme le bon Dieu le voudra. Les gens qui sont au nord se fatiguent ici les gens sont pressés, mais tout le monde verra l'issue de cette situation au nord. Après le coup d'Etat, il avait été contacté par les militaires, Cheick Haissou Kounta leur a fait savoir qu'il préfère rester à sa place, qu'il va prier et faire des bénédictions pour le Mali, '' un leader religieux appartient à tout le monde, il ne doit pas être au service d'un groupe, mais du pays».
Kassim TRAORE
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«Nous avons vu les violences venir, notre seule solution c'est de prier, faire des bénédictions et multiplier les séances de lecture du Coran nuit et jour afin que la paix soit dans notre pays». Cheick Haissou Kounta se base sur le Coran. C'est pourquoi tous les vendredis sa mosquée est pleine de femmes, d'hommes, de jeunes filles et garçons. Tout le monde vient pour les prières et les bénédictions. Certaines autorités fréquentent Cheick Haissou Kounta, parce qu'il fait des bénédictions et des prières pour tout le monde. Les vendredis, tout juste après la prière de 16 heures, la lecture du Coran commence jusqu'à 18 heures, dès fois au crépuscule. Car ils reviennent sur certaines sourates, ici tous les participants égrènent leurs chapelets, comme le font les disciples du Cheick Kounta, qui du début à la fin, surveillent tout, il se met au milieu de l'assistance pour bien coordonner la séance de bénédiction et de lecture du Coran. En dehors de ce statut d'ordonnateur, toute la séance est faite de façon participative pour que le monde répète les mêmes bénédictions et de façon collégiale. Après les prières les gens l'entourent pour des bénédictions, Cheick Haissou Kounta le fait et reste à la disposition de tout le monde. Quand le monde diminue, il se lève pour rentrer dans le salon pour recevoir les invités exceptionnels et les femmes qui participent à la séance de lecture. Très jeune, modeste et toujours souriant, Cheick Haissou Kounta, jeûne les 12 mois de l'année, sauf les jours de fête, où quand il va à la Mecque pour le pèlerinage.
C'est en 1991 qu'il a initié cette séance de prière et de bénédiction chez lui à Faladié. Pour ce qui est de la crise au Mali, il avoue avoir commencé à faire des prières spéciales pour le pays, depuis un an et 7 mois. "Quand nous avons constaté qu'il y a un danger qui guette le Mali, nous avons informé qui de droit, mais notre moyen en tant que musulman, c'est la lecture du coran et les prières en plus des bénédictions, je vous avais dit il y a longtemps, que le Mali ne sera pas comme certains le pensent, mais qu'il faut de l'entente entre les Maliens. Tous ceux qui pensent que le Mali sera comme ça, ou comme ça, ils se fatiguent il sera comme le bon Dieu le voudra. Les gens qui sont au nord se fatiguent ici les gens sont pressés, mais tout le monde verra l'issue de cette situation au nord. Après le coup d'Etat, il avait été contacté par les militaires, Cheick Haissou Kounta leur a fait savoir qu'il préfère rester à sa place, qu'il va prier et faire des bénédictions pour le Mali, '' un leader religieux appartient à tout le monde, il ne doit pas être au service d'un groupe, mais du pays».
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