Pourquoi ne pas le démentir ? Ibk partout et nulle part !
Des informations inquiétantes font le tour de la ville comme quoi IBK aurait instruit à ses militants de participer à la marche sur Koulouba, tout en demandant aux responsables du parti de ne pas s'afficher, mieux, de s'abstenir de marcher. On a même vu certains de ses militants avec des tracts anti-Dioncounda. Alors la question qui taraude l'esprit, c'est comment IBK peut-il commanditer un attentat contre Dioncounda Traoré qui l'a sauvé de la honte lors des législatives de 2007 ?
[caption id="attachment_38402" align="aligncenter" width="610" caption="ibrahim Boubacar Keita dit IBK"]
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Décidément, cet homme ne sait plus à quel saint se vouer. L'un des premiers à dénoncer le coup d'Etat du 22 mars jusqu'à réclamer le maintien des élections aux dates prévues dont le 29 avril dernier pour le premier tour de la présidentielle, Ibk annonça brutalement son retrait du FDR. Commence pour lui l'offensive d'appuyer le CNRDRE on ne sait pour quel objectif. D'aucuns ont estimé qu'il a des visées pour la primature, d'autres ont parlé de la présidence par intérim. Lorsqu'il sera convaincu que tout cela est peine perdue, Ibk s'empresse de dire que s'il doit présider le Mali, ce serait par les urnes.
En outre, il a laissé entendre ses prétentions pour l'organisation de la convention, une convention qui serait organisée par le gouvernement et présidée par Dioncounda Traoré. Pourtant, lorsque Dioncounda a été choisi par le CNRDRE et la CEDEAO pour présider la transition, Ibk n'a pas désarmé. En définitive, tout se passe comme si Ibk a les mêmes objectifs que le FDR, en même temps il se prête au jeu des activistes résolument attachés à défendre leurs intérêts particuliers sous le prétexte fallacieux de soutenir le CNRDRE. Etant entendu que le FDR et le CNRDRE étaient deux entités opposées dans la poursuite du processus démocratique à faire valider.
Il faut préciser que l'argumentaire du changement brandi par les agresseurs de Dioncounda n'épargne point IBK. Pour preuve, il était au pouvoir, d'abord sous Alpha aux premières loges, et ensuite du début à la fin du règne ATT avec des fortunes diverses. Il a ainsi eu l'occasion au moins d'initier une motion de censure contre le gouvernement. Il est comptable comme tous ceux à qui on reproche une quelconque complicité. Comme l'atteste sa propre déclaration lors du vote de la loi sur le Vérificateur Général. Il a en l'occurrence avoué qu'il a avalé des couleuvres. Et il a continué à avaler des couleuvres jusqu'au 22 mars 2012. C'est peut-être pourquoi il chercherait des échappatoires, avec la ferme volonté de ne pas rater sa toute dernière cartouche de la présidentielle auprès des nouveaux faiseurs de rois, maîtres des lieux depuis Kati.
Ibk a intérêt à démentir cette avalanche d'informations qui lui donnent l'image d'un homme versatile. Comme dans ses habitudes, il pourrait organiser une conférence de presse discriminatoire à dessein afin de faire véhiculer son message à souhait.
Mamadou DABO
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Décidément, cet homme ne sait plus à quel saint se vouer. L'un des premiers à dénoncer le coup d'Etat du 22 mars jusqu'à réclamer le maintien des élections aux dates prévues dont le 29 avril dernier pour le premier tour de la présidentielle, Ibk annonça brutalement son retrait du FDR. Commence pour lui l'offensive d'appuyer le CNRDRE on ne sait pour quel objectif. D'aucuns ont estimé qu'il a des visées pour la primature, d'autres ont parlé de la présidence par intérim. Lorsqu'il sera convaincu que tout cela est peine perdue, Ibk s'empresse de dire que s'il doit présider le Mali, ce serait par les urnes.
En outre, il a laissé entendre ses prétentions pour l'organisation de la convention, une convention qui serait organisée par le gouvernement et présidée par Dioncounda Traoré. Pourtant, lorsque Dioncounda a été choisi par le CNRDRE et la CEDEAO pour présider la transition, Ibk n'a pas désarmé. En définitive, tout se passe comme si Ibk a les mêmes objectifs que le FDR, en même temps il se prête au jeu des activistes résolument attachés à défendre leurs intérêts particuliers sous le prétexte fallacieux de soutenir le CNRDRE. Etant entendu que le FDR et le CNRDRE étaient deux entités opposées dans la poursuite du processus démocratique à faire valider.
Il faut préciser que l'argumentaire du changement brandi par les agresseurs de Dioncounda n'épargne point IBK. Pour preuve, il était au pouvoir, d'abord sous Alpha aux premières loges, et ensuite du début à la fin du règne ATT avec des fortunes diverses. Il a ainsi eu l'occasion au moins d'initier une motion de censure contre le gouvernement. Il est comptable comme tous ceux à qui on reproche une quelconque complicité. Comme l'atteste sa propre déclaration lors du vote de la loi sur le Vérificateur Général. Il a en l'occurrence avoué qu'il a avalé des couleuvres. Et il a continué à avaler des couleuvres jusqu'au 22 mars 2012. C'est peut-être pourquoi il chercherait des échappatoires, avec la ferme volonté de ne pas rater sa toute dernière cartouche de la présidentielle auprès des nouveaux faiseurs de rois, maîtres des lieux depuis Kati.
Ibk a intérêt à démentir cette avalanche d'informations qui lui donnent l'image d'un homme versatile. Comme dans ses habitudes, il pourrait organiser une conférence de presse discriminatoire à dessein afin de faire véhiculer son message à souhait.
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