Gao: La java reprend son cours
Benjamin Sangala La comédie du MNLA Les adeptes indépendantistes du MNLA veulent à nouveau faire surface. Et pour cause, ils affirment hier qu’ils « sont prêts à venir en aide à l’armée française et malienne qui opèrent dans les zones occupées », explique Moussa AG Assarid. Selon nos informations, les derniers combattants du MNLA sont refugiés en Mauritanie avec armes et bagages. Et depuis le début des hostilités, les responsables de ce mouvement sont en conclave à Tamanrasset en Algérie.
Rassemblé par Benjamin SANGALA Les Associations « Kodila-Ton » et la CAFO face à la presse La récente attaque des rebelles de la ville de Konna passée au crible Face aux attaques perpétrées des rebelles de la ville de Konna dans la région de Mopti, le président de la République, Pr Dioncounda Traoré, a décrété l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire. Qu’est ce que cela veut dire? Et quels seront les apports des jeunes et des femmes pour aider et soutenir l’armée malienne? Telle était le menu d’une conférence de presse organisée par la Coordination des associations et ONG féminine en partenariat avec l’Association « Kodila-Ton ». C’était le Week-end dernier au siège du CAFO. Animé par Traoré Oumou Touré, Présidente de CAFO et Mohamed Bathily, Président de SOFA, en présence d’El hadj Bandjougou Doumbia, grand prêcheur et Mohamed Keita de l’UJMA. En effet, l’occasion était propice pour les organisateurs d’expliquer le sens même de l’état d’urgence qui venait de décrété par le Président de la République. L’occasion était propice d’inviter l’ensemble des maliens et des maliennes plus particulièrement les jeunes et les femmes à une union sacrée autour de l’armée. Un message fort à l’endroit de l’ensemble des filles et fils du pays à venir en aide à l’armée en procédant à une opération don de sang et de collecte de fond. Enfin, la présidente de la CAFO a félicité et encouragé les jeunes pour leurs initiatives salutaires. Elle a, au, nom de l’ensemble des femmes du Mali et de la jeunesse Malienne, salué le courage du Président Français pour son aide dans la libération du Mali.
Aliou M Touré Déclenchement surprenant de la guerre au nord : Cette situation profitera-t-elle au locataire à Dioncounda Traoré? A la surprise générale des maliens et de l’opinion internationale, les islamistes ont osé attaquer les positions de l’armée aux environs de Konna en allant vers Douentza. Une déclaration de guerre des envahisseurs qui ont décidé de prendre les devants lorsqu’ils ont compris que l’armée nationale se préparait sérieusement contre eux. Une politique voulue et entretenue par l’exécutif malien alors même que notre armée n’était pas à vrai dire prête à une telle contre-offensive. En réalité, « en envoyant nos troupes bloquer les rebelles, le Président de la République par intérim et ses « stratèges » a pris de gros risques et savaient bien qu’elles ne pouvaient pas résister face à la puissance de feu de l’ennemi largement supérieur aux nôtres », remarque un citoyen médusé. « Donc, c’est une manière de créer le chaos, ajouter une autre humiliation pour notre armée et rester longtemps Président de la Transition », poursuit notre interlocuteur. « Coup raté car la France et nos forces vives ayant compris ce coup assimilable à une façon de se maintenir au perchoir, ont pris les devants pour secourir nos forces armées et de sécurité à Konna et en même temps, a fait appel aux USA et aux pays européens pour en finir avec les islamistes armés », ajoute son ami. La guerre contre le terrorisme vient d’être déclenchée avant la date buttoir de septembre prochain. Toute la communauté internationale a été prise de cours par cette offensive islamiste. « L’intervention française vient à point nommer pour éviter à notre pays, un chaos généralisé car les forces vives n’accepteront jamais une telle mésaventure du Pr Dioncounda et ses sbires tapis dans l’ombre. Dioncounda est une bête politique qu’il faut craindre », martèle Ousmane Coulibaly, enseignant. Pour bon nombre de citadin que nous avons interrogé, ils pensent que cette guerre profite plutôt à Dioncounda Traoré. Mais avec l’évolution de la situation et le climat politique délétère, échapperons-nous à un clash ? That’s the question !
Bokari Dicko
Quelques réactions à l’intervention française M. Jeamille Bittar, président de l’UMAM, membre du FDR « L’intervention française est à saluée parce que les islamistes avec leur arsenal de guerre et leur détermination, allaient venir jusqu’à Bamako. En ce moment, nous allons avoir un état terroriste. Certes, les frappes continuent, il faut que la France, l’Europe et les USA enchaînent avec la bataille terrestre, seule façon de mettre hors d’état de nuire ces islamistes. Si l’intervention de la force internationale avait attendue septembre comme annoncée, Bamako sera sous le joug islamiste qui sont estimés à plus de 3 000 combattants. Il faut que les Marines Américains viennent en aide au Mali. Idem pour Alger et Nouakchott qui doivent d’abord fermer leurs frontières ensuite, aider le Mali à vaincre cette invasion islamiste ». M. Boubacar Boubou Dicko, président du Front Patriotique pour le Mali (FPM) « La France n’avait autre choix que d’intervenir puisque la guerre a été provoquée par Dioncounda Traoré lors de son adresse à la Nation sachant bien que notre armée n’était pas encore fin prête son objectif est de se faire durer la transition, une manière d’éviter les concertations nationales et mettre la communauté internationale devant le fait accompli. Ce qui a été fait. N’eût été l’intervention de l’armée de l’air française, l’humiliation serait grande pour nous. Nous sommes heureux de voir la France venir à notre secours qui a permis à notre armée de reprendre du poil de la bête ».
Propos recueillis par B. D Le marabout Hassane Kouffa porté disparu Ce chef religieux très connu à Mopti, Sévaré et dans la région, reconnait dans une confidence à Douentza avoir conduit des dizaines d’hommes sur Konna et certains à Sévaré. Après leur déroute, seuls à peine une dizaine ont pu s’échapper de la contre-offensive de l’armée nationale appuyée par la flotte aérienne française. Au moment où nous bouclons cette édition, il demeure introuvable. Certaines sources non officielles parlent de sa mort aux combats dans les environs de Douentza. Le chef islamiste Kojak tué à Konna C’est lui semble-t-il qui dirigeait les opérations sur Konna. Il a été tué dans la nuit de samedi à dimanche suite aux raids de l’aviation, précisent nos sources. Adel Karim de son vrai nom, était un chef de guerre redoutable et connaissait bien le terrain. Seulement, il a eu à faire à plus fort que lui. Fin de parcours d’un tueur à gage.
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