Humeur : ATT, vous avez vendu le Mali

De son accession au pouvoir à nos jours il n’a posé aucun acte militaire face à une récurrente rébellion. Au lieu de sévir, il sort la carotte. Conséquence, l’autorité de l’Etat est sacrifiée sur l’autel du laxisme prononcé du président. Tout Général qui acquiert ses galons sur des hauts faits d’arme ne se comporterait pas de la sorte. Notre armée n’est pas épargnée par le favoritisme, la corruption, le laisser-aller. Ces maux règnent en maître au Mali depuis l’arrivée du Général Amadou Toumani Touré au pouvoir. On doit reprocher tout à un général président sauf avoir une armée non professionnelle et non préparée. De 2002 à nos jours, le Mali a battu le record de recrutement en quantité mais pas en qualité. Le recrutement militaire ne se fait plus dans les règles de l’art ; les aptes sont écartés au profit des enfants et parents d’officiers dont la plupart viennent dans l’armée pour échapper au chômage. Selon des indiscrétions, des consignes sont souvent données pour que les recrues ‘’protégés’’ ne soient pas manœuvrés. Mais une fois dans l’armée, ils prennent rapidement des galons sans coup férir. Quelle injustice ! La prise des zones comme Ménaka  Aguelhoc, Tinzawaten, Léré et Tessalit n’est que le résultat du manque de professionnalisme de l’armée avec une insuffisance criarde de chauffeurs qualifiés. Aujourd’hui, le constat est que les opérations sont menées par seulement trois hommes : Gamou, Ould Meidou et Dakou. Quelle bravoure ? Notre vaillante armée a reculé sur le terrain et ce sont des milices qui ont pris le relais. Or ces milices ne doivent être utilisées par l’armée que pour avoir des renseignements. Nous avons aujourd’hui des officiers manifestement incapables de trouver la solution. Il y a un manque de compétence ; les pilotes de l’armée sont des étrangers, l’armée connaît un problème de communication, de renfort et même le PC serait injoignable au téléphone une fois les troupes sur le terrain. Ainsi, les soldats sont envoyés à l’abattoir. Hachi Cissé