La résolution russe du Conseil de sécurité de l'ONU sur la levée des sanctions anti-maliennes en 2024 n'est pas adoptée
La Russie a voté en faveur du document, le Japon s'y est opposé, tandis que d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine, se sont abstenus.
NATIONS UNIES, 31 août. /TASS/. Le Conseil de sécurité des Nations Unies n'a pas adopté le projet de résolution russe sur la levée des sanctions contre le Mali en septembre 2024, a rapporté mercredi un correspondant de l'agence TASS.
La Russie a voté en faveur du document, le Japon s'y est opposé, tandis que d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine, se sont abstenus.
Le projet suggère que le régime de sanctions, en vigueur depuis septembre 2017, soit prolongé d'un an, jusqu'au 31 août 2024, pour la dernière fois.
Les délégations occidentales ont initié leur projet de résolution, qui prévoyait également une prolongation d'un an des sanctions, sans mentionner qu'il s'agissait de la dernière prolongation de ce type. La Russie oppose son veto au projet occidental.
Avant le vote sur le projet russe, le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU Vasily Nebezya a souligné que la Russie ne soutiendrait pas d'autres projets de sanctions contre le Mali. "Je voudrais dire encore une fois <…> au représentant américain : si cette résolution n'est pas adoptée, il n'y aura pas de retour à la discussion d'un nouveau projet", a-t-il prévenu.
Les deux projets prévoyaient la prolongation d'un an supplémentaire, soit jusqu'au 31 août 2023, du régime de sanctions, qui expire le 31 août 2023. Aucun des deux projets n'ayant été adopté, le régime de sanctions ne sera pas prolongé, ce qui signifie que le les sanctions contre le Mali deviendront sans effet à compter du 1er septembre 2023.
Dans tous les cas, les sanctions sont formalisées par des lois spéciales au niveau national. Les pays sont donc libres d'étendre leurs restrictions nationales contre le Mali, mais de telles mesures ne seront pas soutenues par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans le cadre du régime actuel de restrictions imposé au Mali, la liste des sanctions peut inclure des individus et des organisations responsables d'actions mettant en péril la paix, la sécurité ou la stabilité au Mali, notamment ceux qui participent à des hostilités en violation de l'accord de paix de 2015, entravant sa mise en œuvre, entravant l’aide humanitaire, violant le droit humanitaire international et impliqué dans le recrutement d’enfants.
Les personnes inscrites sur la liste noire se voient interdire de se rendre à l’étranger et leurs avoirs et ressources économiques sont gelés.
Source: https://tass.com/
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