Il a précisé que le potentiel du comité d’experts était "épuisé depuis longtemps" et qu’il était "nécessaire de le dissoudre".
Le régime de sanctions sur le Mali (gel des avoirs et interdiction de voyage), avait été mis en place en 2017 et concernait huit individus, notamment des responsables de groupes signataires de l'accord de paix de 2015 accusés de le mettre en péril. Ces sanctions avaient été réclamées par le gouvernement malien de l'époque, mais les autorités actuellement en place réclament leur levée.
Les sanctions expirent ce 31 août.
"La raison à l'origine de la demande malienne de mettre en place ce mécanisme a cessé d'exister", assurait mi-août le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, affirmant que les "belligérances entre les mouvements signataires" avaient "pris fin".
La Russie était d'accord pour prolonger les sanctions, mais seulement pour la dernière fois, et voulait surtout dissoudre le comité d'experts dont elle conteste, avec Bamako, l'objectivité. Sa résolution en ce sens a été rejetée, n’ayant pas obtenu les 9 voix nécessaires sur 15 au Conseil de sécurité.