Libération du nord : Va-t-on négocier comme ça ?

Nov 4, 2012 - 23:17
Nov 4, 2012 - 18:20
 0  4
Depuis la caution de la communauté internationale à notre pays pour une intervention militaire pour libérer le Nord, les insurgés se ruent sur les prémices de la table de négociation. Ont-ils peur d’une intervention militaire ? Tantôt un groupe en Algérie. Tantôt un autre à Ouagadougou. Le gouvernement de CMD va-t-il choisir la voie de dialogue en position de faiblesse ? Les fronts de dialogue se fortifient depuis le vote à l’ONU de la résolution pour une intervention militaire sans oublier la réunion du groupe de contact tenue à Bamako. Au vu de la précision de l’option militaire, les groupes armés, Ançar Eddine et le MNLA se précipitent dans l’antichambre de la table de négociation, un front en Algérie et un autre à Ouagadougou.  Est-ce pour éviter une intervention militaire ? Le gouvernement malien ira-t-il dans ce sens, abandonnant  l’option militaire qui se précise de jour en jour ? Le Gun ne doit pas renoncer à cette intervention militaire, puisque pour aller à la table de négociation ou de dialogue, il faut que notre pays soit en bonne position. Mais à l’heure actuelle, il faut reconnaitre que notre pays est en position de faiblesse et compte tenu de cela, toute négociation serait tranchée en faveur des insurgés, des apatrides du MNLA et des hommes de la charia, Ançar Eddine. Le PM CMD doit se prononcer sur ses différentes voies de dialogue ouvertes à Alger et à Ouagadougou et cela devant les élus de la nation, s’il va opter cette voie. Puisque le contenu des différents accords précédemment signés, nous ont conduit là. A cet effet, si le Gun opte la voie de dialogue, il doit dévoiler les  différents points de discussions au peuple malien. En tout cas,  pour mettre fin à ces révoltes au Nord, il faut une intervention militaire pour traquer ou chasser ces narcotrafiquants. Et le Gun doit revoir deux fois la voie du dialogue, qui peut être un piège pour notre pays. L’autodétermination défendue par le MNLA, n’est autre que l’indépendance et la charia d’Iyad Ag Ghaly va compromettre la laïcité de notre pays. A cet égard,  négocier avec ces groupes armés n’est que compromettre l’avenir de notre pays. Et, il est temps qu’on écarte de ses négociations, les pays comme l’Algérie et le Burkina Faso; qui sont, il faut le dire contre une intervention militaire. La libération du Nord est aujourd’hui nécessaire pour qu’on passe à l’organisation des élections crédibles et transparentes en vue de mettre en place un régime démocratique, condition nécessaire au retour de plusieurs bailleurs de fonds dans notre pays. Ousmane Daou

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow