Mara a été écouté !
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Moussa Mara[/caption]
Après Soumeylou Boubèye Maïga, les responsables des services de renseignements, certaines personnalités, des chefs militaires, la commission d’enquête parlementaire a écouté le Premier ministre Moussa Joseph Mara. À propos justement des événements du 17 au 21 mai 2014 survenus lors de sa visite à Kidal. Il aurait fait savoir à la commission qu’il ne savait que les groupes armés allaient faire usage des armes. Pour lui, c’était des jets de pierres et non des tirs à balle réelle. Le hic dans tout cela, c’est que Moussa Joseph Mara aurait affirmé que Kidal n’est pas sous autorité malienne depuis 1991. À l’en croire, cette ville a échappé à Bamako depuis la rébellion de 1990. Ce qui a irrité certains députés surtout ceux qui pensent que Mara a exagéré en se rendant à Kidal. Selon des députés membres de cette commission d’enquête, Moussa Joseph Mara a dit beaucoup de contre-vérités. Celle qui a le plus courroucé les députés, c’est le fait de dire que «Kidal n’est pas sous contrôle de l’Etat central depuis 1990».
Anti-critiques
À l’arrivée d’IBK au pouvoir, beaucoup de gens s’attendaient à un pouvoir fort qui multiplierait pressions, interpellations et intimidations. Certains amis politiques français du président de la République attendaient des efforts de lui. Mais, IBK a une sainte horreur de la critique et dédaigne les rappels et les contradictions. Alors qu’il doit garder en mémoire qu’il a occupé des postes de responsabilité pendant les 20 dernières années. Il a fait des erreurs, souvent monumentales. Son entourage non plus ne veut pas qu’on revienne sur certains des hauts ou bas faits de l’actuel locataire de Koulouba. C’est pourquoi son entourage dit que la presse exagère avec lui. Mais, d’après l’artiste, «on ne peut pas changer sa vie ; on ne peut pas changer sa nature ; on est ce qu’on est».
Elle parle d’elle-même !
La corruption au Mali, elle parle d’elle-même. Selon une récente enquête de la Fondation Friedrich Ebert, la corruption se généralise même si les autorités ont déclaré 2014 année de lutte contre la corruption. Suivant l’étude de la Fondation Friedrich Ebert, les services les plus concernés sont la justice avec 78%, la police avec 75%, l’école avec 65%, la douane avec 64%, la mairie avec 63%, la santé avec 57% et la gendarmerie avec 54%. Autant dire que la lutte que mènent les autorités est vaine, si la justice même est corrompue. Quand les auxiliaires de justice (police, gendarmerie) font aussi partie de la racaille. Peut-être c’est ce qui explique l’échec de la lutte contre la corruption. Si la corruption est dans les écoles, ça veut dire que les diplômes sont achetés et qu’on n’a pas d’avenir !
Les 12 meilleurs
En cette fin de premier trimestre de l’année scolaire, surtout de fête de Noël dans certaines écoles, les meilleurs élèves sont récompensés. Mais il y a un cas particulier dans une école à N’gomi où les 12 meilleurs élèves se sont retrouvés dans la même classe de 8ème année, parce qu’il n’y a qu’une seule classe de 8ème. Lors des interrogatoires, des devoirs et même l’examen d’évaluation, les 12 meilleurs ont eu les mêmes notes. Leurs enseignants sont dépassés ; les enfants mêmes sont préoccupés parce que personne ne veut être le dernier. À la fin du premier trimestre, personne n’a pu les départager malgré les exercices et devoirs à domicile. Et, en classe, pour la première fois dans la classe de 8ème année, il y a 12 meilleurs élèves. Ce qui veut dire qu’il n’y aura pas de cadeau pour quelqu’un.
La crainte d’Aïcha
Aïcha est une Malienne qui vit à Kidal. Elle suit de près les pourparlers d’Alger. Son mari est un militaire à la retraite qui, malgré la crise, n’a pas voulu quitter Kidal. Aïcha est donc restée à ses côtés. Mais elle est très préoccupée par la situation. Parce qu’à la veille de chaque étape des pourparlers, s’aperçoit-elle, les groupes armés, 7 jours avant de rejoindre Alger, sacrifient des taureaux et font des prières et des bénédictions pour que Kidal ne soit plus une partie du Mali. Sa crainte est de voir les vœux de ces gens exaucés. Est-ce que Kidal restera malienne ? Est-ce que les autorités font des prières et des bénédictions ? Beaucoup de questions qu’elle se pose, et elle souhaite être rassurée par les autorités maliennes.
Wadoussène un prisonnier atypique
Selon une source sécuritaire, Mohamed Ali Wadoussène était un prisonnier exceptionnel. Il était traité avec tous les honneurs et ne mangeait pas n’importe quoi. Les prisonniers et certains gardiens se battaient pour faire ses courses, car il donnait de l’argent. Une source nous a fait savoir qu’il avait tout en prison, même sa copine le rejoignait souvent en cellule. Mieux, ses complices en prison ont tout fait pour le faire sortir. Wadoussène parle bamanankan, sonrhaï et tamasheq. Il est très fort en maniement des armes, pour avoir été formé par la Garde nationale du Mali. Pour certaines personnes, il se trouverait dans la région de Kidal, ne pouvant pour le moment sortir du Mali. D’autres estiment qu’il sera arrêté car il n’est plus en contact avec les responsables d’Aqmi. Mais toujours est-il qu’il fait partie des meilleurs éléments des terroristes. Ce ne sont pas les éléments de la sécurité d’Etat qui l’ont arrêté à Bamako, qui nous diront le contraire.
La voix de la haine
L’antenne de l’Ortm à Kidal, pour ne pas dire la radio, est entre les mains des groupes armés, qui diffusent des messages de haine à longueur de journée. Des messages contre le Mali et les partisans de l’unité nationale. La promotion de l’acte de naissance, la carte d’identité et autres documents que les groupes délivrent aux populations, c’est la radio qui sert de canal pour faire passer les messages. Un ancien travailleur de l’Ortm de Kidal a appelé une fois la ligne téléphonique, il a été copieusement ramassé par les actuels locataires de la station. Lesquels lui ont demandé de plus appeler ce numéro. La radio ne diffuse que des messages de haine, c’est avec le décès de Ag Intalla seulement qu’ils ont mis un peu d’eau dans leur vin. Certaines personnes pensent que la fréquence de cette radio doit être coupée, tout comme la ligne téléphonique aussi.
Moussa Mara[/caption]
Après Soumeylou Boubèye Maïga, les responsables des services de renseignements, certaines personnalités, des chefs militaires, la commission d’enquête parlementaire a écouté le Premier ministre Moussa Joseph Mara. À propos justement des événements du 17 au 21 mai 2014 survenus lors de sa visite à Kidal. Il aurait fait savoir à la commission qu’il ne savait que les groupes armés allaient faire usage des armes. Pour lui, c’était des jets de pierres et non des tirs à balle réelle. Le hic dans tout cela, c’est que Moussa Joseph Mara aurait affirmé que Kidal n’est pas sous autorité malienne depuis 1991. À l’en croire, cette ville a échappé à Bamako depuis la rébellion de 1990. Ce qui a irrité certains députés surtout ceux qui pensent que Mara a exagéré en se rendant à Kidal. Selon des députés membres de cette commission d’enquête, Moussa Joseph Mara a dit beaucoup de contre-vérités. Celle qui a le plus courroucé les députés, c’est le fait de dire que «Kidal n’est pas sous contrôle de l’Etat central depuis 1990».
Anti-critiques
À l’arrivée d’IBK au pouvoir, beaucoup de gens s’attendaient à un pouvoir fort qui multiplierait pressions, interpellations et intimidations. Certains amis politiques français du président de la République attendaient des efforts de lui. Mais, IBK a une sainte horreur de la critique et dédaigne les rappels et les contradictions. Alors qu’il doit garder en mémoire qu’il a occupé des postes de responsabilité pendant les 20 dernières années. Il a fait des erreurs, souvent monumentales. Son entourage non plus ne veut pas qu’on revienne sur certains des hauts ou bas faits de l’actuel locataire de Koulouba. C’est pourquoi son entourage dit que la presse exagère avec lui. Mais, d’après l’artiste, «on ne peut pas changer sa vie ; on ne peut pas changer sa nature ; on est ce qu’on est».
Elle parle d’elle-même !
La corruption au Mali, elle parle d’elle-même. Selon une récente enquête de la Fondation Friedrich Ebert, la corruption se généralise même si les autorités ont déclaré 2014 année de lutte contre la corruption. Suivant l’étude de la Fondation Friedrich Ebert, les services les plus concernés sont la justice avec 78%, la police avec 75%, l’école avec 65%, la douane avec 64%, la mairie avec 63%, la santé avec 57% et la gendarmerie avec 54%. Autant dire que la lutte que mènent les autorités est vaine, si la justice même est corrompue. Quand les auxiliaires de justice (police, gendarmerie) font aussi partie de la racaille. Peut-être c’est ce qui explique l’échec de la lutte contre la corruption. Si la corruption est dans les écoles, ça veut dire que les diplômes sont achetés et qu’on n’a pas d’avenir !
Les 12 meilleurs
En cette fin de premier trimestre de l’année scolaire, surtout de fête de Noël dans certaines écoles, les meilleurs élèves sont récompensés. Mais il y a un cas particulier dans une école à N’gomi où les 12 meilleurs élèves se sont retrouvés dans la même classe de 8ème année, parce qu’il n’y a qu’une seule classe de 8ème. Lors des interrogatoires, des devoirs et même l’examen d’évaluation, les 12 meilleurs ont eu les mêmes notes. Leurs enseignants sont dépassés ; les enfants mêmes sont préoccupés parce que personne ne veut être le dernier. À la fin du premier trimestre, personne n’a pu les départager malgré les exercices et devoirs à domicile. Et, en classe, pour la première fois dans la classe de 8ème année, il y a 12 meilleurs élèves. Ce qui veut dire qu’il n’y aura pas de cadeau pour quelqu’un.
La crainte d’Aïcha
Aïcha est une Malienne qui vit à Kidal. Elle suit de près les pourparlers d’Alger. Son mari est un militaire à la retraite qui, malgré la crise, n’a pas voulu quitter Kidal. Aïcha est donc restée à ses côtés. Mais elle est très préoccupée par la situation. Parce qu’à la veille de chaque étape des pourparlers, s’aperçoit-elle, les groupes armés, 7 jours avant de rejoindre Alger, sacrifient des taureaux et font des prières et des bénédictions pour que Kidal ne soit plus une partie du Mali. Sa crainte est de voir les vœux de ces gens exaucés. Est-ce que Kidal restera malienne ? Est-ce que les autorités font des prières et des bénédictions ? Beaucoup de questions qu’elle se pose, et elle souhaite être rassurée par les autorités maliennes.
Wadoussène un prisonnier atypique
Selon une source sécuritaire, Mohamed Ali Wadoussène était un prisonnier exceptionnel. Il était traité avec tous les honneurs et ne mangeait pas n’importe quoi. Les prisonniers et certains gardiens se battaient pour faire ses courses, car il donnait de l’argent. Une source nous a fait savoir qu’il avait tout en prison, même sa copine le rejoignait souvent en cellule. Mieux, ses complices en prison ont tout fait pour le faire sortir. Wadoussène parle bamanankan, sonrhaï et tamasheq. Il est très fort en maniement des armes, pour avoir été formé par la Garde nationale du Mali. Pour certaines personnes, il se trouverait dans la région de Kidal, ne pouvant pour le moment sortir du Mali. D’autres estiment qu’il sera arrêté car il n’est plus en contact avec les responsables d’Aqmi. Mais toujours est-il qu’il fait partie des meilleurs éléments des terroristes. Ce ne sont pas les éléments de la sécurité d’Etat qui l’ont arrêté à Bamako, qui nous diront le contraire.
La voix de la haine
L’antenne de l’Ortm à Kidal, pour ne pas dire la radio, est entre les mains des groupes armés, qui diffusent des messages de haine à longueur de journée. Des messages contre le Mali et les partisans de l’unité nationale. La promotion de l’acte de naissance, la carte d’identité et autres documents que les groupes délivrent aux populations, c’est la radio qui sert de canal pour faire passer les messages. Un ancien travailleur de l’Ortm de Kidal a appelé une fois la ligne téléphonique, il a été copieusement ramassé par les actuels locataires de la station. Lesquels lui ont demandé de plus appeler ce numéro. La radio ne diffuse que des messages de haine, c’est avec le décès de Ag Intalla seulement qu’ils ont mis un peu d’eau dans leur vin. Certaines personnes pensent que la fréquence de cette radio doit être coupée, tout comme la ligne téléphonique aussi. Quelle est votre réaction ?
