Ministère de l’Equipement, des Transports, du Logement et de l’Urbanisme : Mamadou Coulibaly, un administrateur chevronné aux commandes

Né en 1958 à Bougouni, Mamadou Coulibaly, qui est depuis hier le nouveau ministre de l’Equipement, des transports, du logement et de l’urbanisme est un administrateur civil de classe exceptionnelle. [caption id="attachment_62765" align="alignleft" width="310" caption="Mamadou Coulibaly"][/caption] Après ses études supérieures à l’ENA où il a obtenu le diplôme de fin d’études supérieures en 1983 (section administration publique), avec mention assez bien, il entra dans  la fonction publique le 1^erjanvier 1983 sur concours des administrateurs civils. Commença alors une belle carrière d’administrateur civil chef d’arrondissement de Farach (Tombouctou), puis  de Diaramana (Ségou),  2^eadjoint au commandant de cercle de Nara (Koulikoro), avec fonction de régisseur de recettes. Il sera ensuite successivement le 1^er adjoint au commandant de cercle de Nara,  le 1^eradjoint au commandant de cercle de Ségou, l’inspecteur au contrôle des services et organismes publics de   l’Etat  à Ségou à l’exception des services judiciaires. Toujours à Ségou, il sera le  secrétaire général du Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social         (GERDDES-Afrique), section régionale de Ségou et surtout président de la délégation spéciale de la Commune urbaine de Ségou, avec fonction de Maire. Mamadou Coulibaly sera aussi adjoint au Délégué du Gouvernement dans le cercle de Ségou, chargé à ce titre de la tutelle des Collectivités Territoriales, de la gestion du personnel et du patrimoine de l’Etat. En 2011, il est nommé inspecteur des domaines et des affaires foncières, un poste qui lui permettra de mener plusieurs missions de contrôle, de vérification et d’assistance effectuées à l’intérieur et à l’extérieur du Mali (ambassades, consulats et entrepôts), dans le cadre de la gestion domaniale, foncière et du développement urbain. En avril 2010, il prend les commandes du secrétariat général du ministère du Logement, des affaires foncières et de l’urbanisme. Depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, il assurait  l’intérim du ministre du Logement, des affaires foncières et de l’urbanisme. Il est donc en terrain connu même si à ce département, on a attaché les équipements et le transport.  Donc, un super département que M. Coulibaly aura la lourde responsabilité de diriger les mois prochains. Fort de son expérience professionnelle, des nombreux stages et formations auxquels il a participé et de son expérience associative, M. Coulibaly semble aujourd’hui bien outillé pour honorer la confiance portée en lui par les plus hautes autorités du pays. Il faut signaler que Mamadou Coulibaly qui est marié et père de quatre enfants, parle couramment le bambara, le sonrhaï, le français, l’anglais. On lui souhaite plein succès dans ces nouvelles missions.   Youssouf Camara

Ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine  Mme Traoré Guinkiné Rokiatou, une diplomate au parcours exceptionnel  nommée Mme Traoré Guikiné Rokiatou, 59 ans, Conseiller des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, se retrouve désormais à la tête du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine du nouveau gouvernement formé après la chute du président Amadou Toumani Touré. Cette diplomate de carrière s’affirme comme une ennemie jurée de la corruption et du népotisme. [caption id="attachment_62766" align="alignleft" width="310" caption="Madame TRAORE Rokia GUIKINE"][/caption] C’est une lourde tâche qui attend Mme Traoré Guikiné Rokiatou, l’ex-Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Celle qui a pris la tête du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine lors du nouveau gouvernement formé hier mercredi 25 avril par le Premier ministre après la chute du président Amadou Toumani Touré le 22 mars dernier aura la lourde responsabilité comme ses homologues de sortir le pays du gouffre économique et de la crise du Nord. Certes, plus particulièrement de vite trouver une solution au sort de nos compatriotes réfugiés dans les pays voisins. Diplomate chevronnée, elle est connue pour ses compétences avérées en matière de gestion des affaires diplomatiques et du développement. Raison pour laquelle, elle fut nommée au poste du Secrétaire général du MAECI en juin 2011. Un poste qu’elle occupait jusqu’à sa nomination au poste du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine. Qui est la nouvelle ministre ? Mme Traoré Guinkiné Rokiatou est née le 23 juin 1953 à Toukoto, Cercle de Kita. Après son baccalauréat en juin 1972 en série SB, elle entre à l’Ecole nationale d’administration d’où elle sortira avec une maîtrise en Sciences économiques. De  1977 à 1980, elle fut chargée du dossier de la coopération bilatérale Europe-Asie de l’est, première fonction qu’elle occupa dans l’administration. Elle occupa successivement les postes de Directrice adjointe de la coopération internationale et correspondante nationale de l’Agence de coopération culturelle et technique (Francophonie) et Ordonnateur suppléant du  FED, de Conseiller technique, de Commissaire au Tourisme, de Directrice de la Coopération internationale avec titre d’ambassadeur-Ordonnateur déléguée FED,  ambassadeur du Mali au Burundi- Cameroun- RCA- Congo- RDC- Gabon- Guinée Equatoriale- Rwanda- Sao Tomé et Principe et Tchad avec résidence à Libreville, Conseiller Technique du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, puis Secrétaire général du même département. Ce Conseiller des Affaires étrangères de classe exceptionnelle a été élevée au grade d’officier de l’ordre national du Mali 2006 et Commandeur de l’étoile équatoriale du Gabon 2009. Bandiougou DIABATE   Hamèye Founé Mahalmadane, un magistrat engagé à la tête  du département des Sports Le nouveau ministre en charge des Sports du gouvernement de transition  s’appelle Hamèye Founè Mahalmadane, un magistrat engagé. Il est le président du syndicat libre de la magistrature (SYLIMA). Celui qui remplace Djiguiba Kéïta dit PPR à la tête du département des Sports est également président de la Commission juridique de la Fédération Malienne de Football. [caption id="attachment_62768" align="alignleft" width="310" caption="Hameye Founé Mahalmadane"][/caption] Le nouveau ministre des Sports a un curriculum vitae très riche. Né le 1er août 1957 à Gao, Hamèye Founè est le fils de feu Mahalmadane et de feue Nana Hamadi. Après l’école primaire sanctionnée par le Certificat de fin d’études du premier cycle à Diré, puis le diplôme d’études fondamentales au second cycle de Gao 2, Hamèye a poursuivi ses études secondaires au Lycée Askia Mohamed de Bamako où il a obtenu la première partie du baccalauréat (section Lettres modernes). C’est en 1977 qu’il a reçu son baccalauréat (deuxième partie) section philo-langues avec mention assez bien au Lycée Askia Mohamed. Hamèye Founè a, ensuite, choisi l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) pour ses études supérieures avec une maitrise en sciences juridiques (mention  assez bien) avant d’être admis, le 1er novembre 1983, au concours de recrutement des auditeurs de justice. Le nouveau ministre des Sports a également bénéficié d’une formation au Centre national de formation des magistrats de Bamako, puis à l’Université de Limoges (France) où il a obtenu un diplôme universitaire de 3ème cycle en droit international de l’environnement avec mention assez-bien. Ce magistrat très engagé, occupait la fonction de Conseiller à la Cour d’Appel de Bamako. Auparavant, il avait occupé plusieurs postes de responsabilités, entre autres, président du Tribunal de première instance des Communes IV et V. Il fut aussi président de la section détachée de la Commune II du Tribunal de première instance de Bamako, juge de paix à compétence étendue de Bankass, juge d’instruction du 3ème Cabinet du tribunal de première instance de Bamako, Chef de la section «Etudes et programmation» à la Direction nationale des services judiciaires, auditeur de justice au Centre national de formation des magistrats et au Tribunal de première instance de Kayes. Hamèye Founè est, depuis le 14 octobre 2006, président du Syndicat libre de la magistrature et membre du Comité exécutif de la Fédération Malienne de Football depuis le 12 juillet 2009 où il assure le poste de président de la Commission juridique. S’agissant de ses activités, il faut noter que le nouveau ministre des Sports fut membre du Conseil supérieur de la magistrature (1995 -2000), membre de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en 2002, président du Comité national de suivi du Mali du protocole à la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes, président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme du Mali, Secrétaire général, puis président du Syndicat autonome de la magistrature du Mali (SAM). Il est aussi chargé de cours sur le juge d’instruction à l’Institut national de formation judiciaire, de droit civil et instruction civique à l’Ecole de formation du développement communautaire, de droit commercial à l’Ecole des hautes études pratiques…. Il faut préciser que le nouveau ministre des Sports a bénéficié de plusieurs formations complémentaires, notamment un stage à l’Ecole nationale de la magistrature de Paris (section internationale-tribunal grande instance de Montargis et tribunal d’instance de Gien), formation en droit de l’homme… Alou Badra HAIDARA