MNLA, ANçARDINE, AQMI et la Junte : Les quatre ennemis du peuple malien et de sa démocratie
Depuis le 22 mars, le Mali se trouve dans une situation confuse. La junte au pouvoir n'arrive pas à mettre en place un gouvernement de consensus qui verrait la participation de toutes les sensibilités de la nation. Pire, cette situation a favorisé l'avancée des rebelles du MNLA et des groupes islamistes Ançardine et Aqmi. Tous ont des objectifs différents. Ces groupes apparaissent ainsi comme les ennemis du peuple malien et de sa démocratie.
Les rebelles du MNLA et les groupes islamistes ont profité du coup d'Etat du 22 mars qui a renversé le régime du président Amadou Toumani Touré pour s'emparer de tout le nord du pays.
Ils ont coupé le pays en deux. Si le MNLA a affiché sa volonté séparatiste en se réfugiant sous l'argument que le «peuple de l'Azawad» est victime du rejet et de la stigmatisation, les groupes islamistes d'Ançardine et Aqmi ont montré leur volonté d'appliquer la loi islamique dans tout le pays et la junte a démontré à travers les faits qu'elle est venue pour rester et qu'elle n'est pas prête pour travailler avec ceux qui ont cautionné les actes de l'ancien régime.
Selon plusieurs sources, le natif de Kidal et chef d'Ançardine, Iyad Ag Ali, plusieurs fois donné comme mort par certains médias, a vite fait de chasser le MNLA de Tombouctou. Des témoins ont affirmé que les rebelles du MNLA ont procédé à des pillages et des viols sur des femmes et des enfants. Seules les villes de Kidal et de Tombouctou, sous contrôle des islamistes ont échappé aux actes de viol.
Comme on le constate, le coup de force du capitaine Amadou Hay a Sanogo et de ses frères d'armes a ouvert la boîte de Pandore d'où sont sorties toutes sortes de monstres.
D'après une source bien introduite, le capitaine Sanogo, en demandant à ses frères d'armes de se replier sur Bamako, veut augmenter le nombre de soldats de son quartier général en vue de prévenir une éventuelle intervention de la CEDEAO pour le déloger.
Les responsables du MNLA ont fait savoir qu'ils mènent une lutte afin de libérer l'espace de l'Azawad pour créer un Etat laïc.
Ansardine prône un Etat islamique dans tout le Mali où la charia sera la loi fondamentale. Aqmi, dont la réputation de terroriste et " d'industrie de l'enlèvement ", selon l'écrivain et correspondant de RFI Serge Daniel, n'est plus à montrer.
Et enfin, la junte au pouvoir qui a affiché sa volonté de rester aux commandes pour une date encore indéterminée.
Comme on le constate, ces quatre groupes, s'ils ont une cible commune, qui est le peuple malien et sa démocratie, ont aussi des objectifs différents. Si la communauté internationale n'agit pas vite, une guerre civile n'est pas à exclure à terme. Que Dieu nous en garde!
Moussa SIDIBE
Les rebelles du MNLA et les groupes islamistes ont profité du coup d'Etat du 22 mars qui a renversé le régime du président Amadou Toumani Touré pour s'emparer de tout le nord du pays.
Ils ont coupé le pays en deux. Si le MNLA a affiché sa volonté séparatiste en se réfugiant sous l'argument que le «peuple de l'Azawad» est victime du rejet et de la stigmatisation, les groupes islamistes d'Ançardine et Aqmi ont montré leur volonté d'appliquer la loi islamique dans tout le pays et la junte a démontré à travers les faits qu'elle est venue pour rester et qu'elle n'est pas prête pour travailler avec ceux qui ont cautionné les actes de l'ancien régime.
Selon plusieurs sources, le natif de Kidal et chef d'Ançardine, Iyad Ag Ali, plusieurs fois donné comme mort par certains médias, a vite fait de chasser le MNLA de Tombouctou. Des témoins ont affirmé que les rebelles du MNLA ont procédé à des pillages et des viols sur des femmes et des enfants. Seules les villes de Kidal et de Tombouctou, sous contrôle des islamistes ont échappé aux actes de viol.
Comme on le constate, le coup de force du capitaine Amadou Hay a Sanogo et de ses frères d'armes a ouvert la boîte de Pandore d'où sont sorties toutes sortes de monstres.
D'après une source bien introduite, le capitaine Sanogo, en demandant à ses frères d'armes de se replier sur Bamako, veut augmenter le nombre de soldats de son quartier général en vue de prévenir une éventuelle intervention de la CEDEAO pour le déloger.
Les responsables du MNLA ont fait savoir qu'ils mènent une lutte afin de libérer l'espace de l'Azawad pour créer un Etat laïc.
Ansardine prône un Etat islamique dans tout le Mali où la charia sera la loi fondamentale. Aqmi, dont la réputation de terroriste et " d'industrie de l'enlèvement ", selon l'écrivain et correspondant de RFI Serge Daniel, n'est plus à montrer.
Et enfin, la junte au pouvoir qui a affiché sa volonté de rester aux commandes pour une date encore indéterminée.
Comme on le constate, ces quatre groupes, s'ils ont une cible commune, qui est le peuple malien et sa démocratie, ont aussi des objectifs différents. Si la communauté internationale n'agit pas vite, une guerre civile n'est pas à exclure à terme. Que Dieu nous en garde!
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