Plus qu’une insulte, le voyage de Moussa Traoré en Chine et en Russie interpelle tous les Maliens et montre à quel point le mépris du pays par le Premier Ministre de transition est assez grand.
[caption id="attachment_62590" align="alignleft" width="250" caption="Gl Moussa Traoré"]
![](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/04/moussa-Traoré.jpg)
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Depuis l’arrivée aux affaires de son beau-fils, Cheick Modibo Diarra, l’ancien dictateur Moussa Traoré ne cesse de se faire entendre dans les dossiers du pays. Après avoir su imposer ses hommes, il se mêle de la sécurité intérieure du Mali. Et pour masquer la vérité, ses proches ont fait courir la rumeur, selon laquelle l’ancien président dictateur du Mali est à l’extérieur pour négocier des armes afin de combattre les groupes armés qui occupent le Nord. Faux, rétorquent nos sources, selon lesquelles le Général déchu serait en Russie et en Chine pour convaincre les deux pays membres du Conseil de sécurité de ne pas voter en faveur de l’envoi d’une force militaire internationale au Mali. Selon toute vraisemblance, l’homme veut aider le Premier Mnistre qui est contre l’intervention militaire dans notre pays.
On se demande alors pourquoi, un homme qui a dirigé le pays de main de fer puisse aller parler en son nom. Triste destin pour un pays qui a commencé à avoir la confiance de la Communauté internationale qui ne tarit pas d’éloges en faveur de la démocratie malienne, aujourd’hui massacrée. Le retour de Moussa Traoré aux affaires est une insulte pour la mémoire des martyrs de mars 1991.
Sans oublier que le moment n’est pas propice pour une telle démarche. Le Mali est sous occupation et son armée, à elle seule, ne peut pas recouvrir l’intégrité du territoire national. C’est pourquoi l’intervention de la Communauté intervention s’avère indispensable. Du coup, on se demande ce que veut Cheick Modibo Diarra en envoyant son gendre pour démarcher ces deux pays dans une période aussi cruciale pour notre pays.
A. MAHAMANE