Moustaph Dicko, pressenti pour prendre les rênes de l’Adema –PASJ

[caption id="attachment_178322" align="alignleft" width="310"] Moustaph Dicko, ministre de l'Enseignement supérieur[/caption] Assumer les erreurs commises dans la gestion du pays de 1992 à 2002, insuffler une nouvelle dynamique au parti en mettant à sa tête des hommes de conviction, afin de lui redonner sa fierté et sa vigueur d’antan.     Tel est, désormais, le crédo du ‘‘parti de l’abeille solitaire’’. Tout est en train d’être mis en œuvre pour y parvenir. D’abord, au sein du Comité Exécutif ; ensuite, dans les sections et sous –sections du parti.    

Partout, un seul nom sur toutes les lèvres pour présider aux destinées de l’Adema –PASJ : Moustaph Dicko.

Membre fondateur du parti, ministre de l’Enseignement Supérieur dans le gouvernement Tatam Ly, il est en pôle position pour occuper le poste de président du parti. Réputé homme de consensus, il fait l’unanimité, ou presque, au sein du Comité Exécutif du parti. Il est soutenu par toutes les tendances de l’Adema, y compris celle de Dramane Dembelé, candidat du parti à l’élection présidentielle. Présidée par Assarid Ag Imbarcaouane, une commission vient d’être mise en place. Son objectif : mettre en musique les choix stratégiques du parti, dans la perspective des futures échéances électorales.     Accusés, à tort ou à raison, de duplicité, certains leaders du parti sont en passe de perdre leur poste. C’est le cas, entre autres, de Abdel Karim Konaté, ministre du Commerce et non moins secrétaire général de la section Adema de Koro.     De sources concordantes, il aurait soutenu, financièrement, le candidat du RPM, mieux que celui de son parti aux législatives. D’où la colère de ses camarades de Koro, qui ont décidé de le débarquer.     Décidément, la métamorphose de l’Adema –PASJ a, déjà, commencé. Elle ira, nous dit –on, jusqu’au bout. Afin de permettre au parti de prendre sa place, toute sa place, sur l’échiquier politique national.

Oumar Babi