Nord Mali : Les bandits armés pris dans leur propre piège !
Pour décrédibiliser le Gouvernement malien aux yeux du monde, les bandits armés ont opté pour la désinformation et l’intoxication en accusant l’armée du Mali d’organiser des massacres collectifs de touaregs et d’arabes. Avec la découverte de ce qui s’est réellement passé à Aguel-hoc où les bandits armés appuyés par des éléments d’AQMI ont procédé à des assassinats atroces sur des militaires maliens en manque de munitions, c’est les bandits armés eux-mêmes qui sont aujourd’hui décrédibilisés.
Un des objectifs numéros un des bandits armés qui ont attaqué le Mali depuis le 17 janvier 2012 était de faire croire à la face du monde que l’armée malienne viole les droits de l’Homme en s’attaquant à toutes les peaux rouges (touaregs, arabes et peuls). Histoire de décrédibiliser les autorités malienne et de forcer les Nations Unies à intervenir au Mali. Pour atteindre cet objectif ignoble, les bandits armés utilisent des sites web, des pages et des groupes facebook... Tout était publié pour non seulement décrédibiliser le Mali, mais aussi pour semer la psychose au sein des communautés touaregs et arabes qui vivent tranquillement dans les différentes villes maliennes. Les désinformateurs du MNLA sont mêmes allés jusqu’à donner souvent des listes de personnes devant être assassinés par l’armée malienne. C’était sans compter avec le sens de rigueur des organisations internationales dans ces genres de situations qui n’adhèrent en rien sans vérification rigoureuse au préalable. Car dans ce monde de TIC, tout est vérifiable. Rien ne peut se passer dans l’anonymat total.
La vérité est que c’est les bandits armés eux-mêmes qui violent de la manière la plus grave les droits de l’Homme. Les atrocités qu’ils ont commis sur des militaires et quelques civiles (ressortissants du sud) maliens à Aguel-hoc le 24 janvier dernier ont été découvertes. Des images et des témoins oculaires ont dévoilé la vraie face du MNLA. Même la France auprès de qui la soi-disante aile politique du MNLA a toujours cherché soutien, a reconnu à travers la voix de son ministre de la Coopération Henri de Raincourt, la violation des droits de l’Homme par ces actes odieux à Aguel-hoc. Le MNLA est donc aujourd’hui dévoilé : non seulement son alliance avec AQMI est révélée au grand jour, mais aussi son statut de mouvement criminel. Des témoins oculaires ont affirmé la présence des islamistes aux côtés des combattants du MNLA et reconnu l’exécution de militaires maliens en manque de munition par ces deux groupes de criminels.
C’est d’ailleurs à la suite de ce crime organisé à Aguel-hoc que le Ministre malien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités de ces crimes horribles.
Maintenant que la vraie face de ces bandits est connue, il revient aux différents pays qui abritent les responsables politiques de cette organisation criminelle (MNLA) de les réserver le sort qui doit être le sien.
Diakaridia M’pè TOGOLA.
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