Occupation anarchique des voies publiques : Le phénomène s’amplifie

La  ville de Bamako connaît de plus en plus un engorgement permanent de ses principales artères.

S’il y a aujourd’hui un problème auquel les responsables du district de Bamako doivent faire face, c’est bien celui de l’occupation anarchique des avenues de la ville. Celles-ci sont, depuis un moment, occupées par des vendeurs ambulants  perturbant ainsi la circulation. Ces grandes avenues sont devenues des places pour le commerce informel. Les autorités du district semblent elles-mêmes accepter le fait accompli ou ferment les yeux sur un phénomène qui tend à faire de la ville un endroit invivable. À la place de la colombe, la voie passant entre la cathédrale et le centre Djoliba, les alentours du Dibida, du stade omnisport Modibo Keïta pour ne citer que ces quelques exemples, le constat est affligeant. Ces vendeurs ambulants provoquent à longueur de journée des accidents surtout aux heures de pointe. Les populations plus que jamais engluées dans un cadre de vie qui se dégrade de jour en jour, ne savent plus où donner de la tête.

Pour endiguer le fléau, la mairie du district a crée  la brigade urbaine de protection de l’environnement(Bupe).

Malgré cela, les vendeurs ambulants continuent d’occuper de façon anarchique les lieux au vu et au su de ces mêmes agents de la Bupe dont les sanctions, sont souvent marchandées. Les occupants prétextent  le manque de moyens.

Qu’à cela ne tienne, l’occupation anarchique demeure une réalité. Et ceux qui sont désignés pour la réprimer ne font rien. Ils sont plutôt préoccupés à se remplir les poches au détriment du travail pour lequel ils sont payés.
Amara Ben Yaya Traoré, stagiaire