Pour le paiement de la caution à la Présidentielle de 2012 : Deux mouvements de jeunes offrent 387 000 F CFA à Cheick Modibo Diarra

Le Mouvement patriotique pour la justice et l'égalité (MPJE) et l'Association de soutien à la candidature de Cheick Modibo Diarra ont remis, chacun, un chèque au président du RPDM comme contribution pour le paiement de sa caution à la présidentielle de 2012. D'un montant total de 387 000 F CFA, les deux associations, par cette action, entendent accompagner Dr Cheick Modibo Diarra pour la conquête de Koulouba. La cérémonie de remise s'est déroulée, hier, au Centre de Djoliba, en présence de nombreux sympathisants du parti RPDM.

Le centre Djoliba de Bamako a servi de cadre à la remise de deux chèques symboliques à Cheick Modibo Diarra.

     Le  premier chèque d'un montant  de 250 000 F CFA a été remis au candidat par le président du Mouvement patriotique pour la justice et l'égalité, Ousmane Diarra. Quant au second chèque, il a été remis par Souleymane Dembélé, secrétaire général de l'Association de soutien à la candidature de Cheick Modibo Diarra.

Ousmane Diarra, porte-parole des donateurs, a expliqué leur geste par une prise de conscience des jeunes qui ne veulent pas rester en marge de la vie politique du pays.

Selon le président du MPJE, après vingt ans d'exercice démocratique, les jeunes n'arrivent pas à avoir confiance aux partis politiques. Pour Ousmane Diarra, le choix de Cheick Modibo Diarra s'explique par la vision et le projet de société de l'homme.

Le président du Rassemblement pour le développement du Mali, Dr. Cheick Modibo Diarra,  très ému par ce geste des jeunes,  a expliqué les objectifs de son parti aux jeunes. Selon lui, ses objectifs sont la construction par l'exercice démocratique des pouvoirs d'une société qui offre une égalité de chances à ses citoyens et la promotion du libre exercice des libertés individuelles et collectives.  Pour l'astrophysicien, son ambition de diriger le Mali est pour lui un remboursement de la dette morale contractée auprès du peuple malien " on ne peut pas se faire éduquer par ses citoyens, avoir son diplôme, mener une vie aisée, alors que le pays s'effondre dans un marasme économique et mental ", a-t-il déclaré.

Dr. Cheick Modibo Diarra a affirmé que s'il venait à remporter l'élection présidentielle en 2012, ses premiers champs d'action pour le développement du Mali seront, entre autres, l'Office du Niger avec son potentiel agricole presque inexploité, le désert avec ses potentiels énergétiques et les petites et moyennes entreprises, les camps d'excellence et l'emploi décent. Il a brossé aux jeunes venus nombreux, en cinq points, son projet de société. Selon lui, son programme pour le Mali se résume par l'agriculture, la santé, l'éducation, les infrastructures et la reforme de l'administration.

Selon le président du RPDM, il faut aller au delà de l'autosuffisance alimentaire pour mettre en œuvre un programme ambitieux de production de larges surplus alimentaires commercialisables. 

Au niveau de l'éducation et la formation professionnelle de qualité, selon Cheikh Modibo Diarra, la jeunesse constitue la moitié de la population. C'est  leur devoir de l'éduquer, de la former, de lui donner les moyens de se prendre en charge et de participer à l'œuvre de construction nationale.

Dans le secteur de la santé, le navigateur interplanétaire a affirmé que l'accès à la santé occupe une bonne place dans les objectifs du Millénaire pour le développement. Une nation malade ne peut pas se développer. Concernant les infrastructures, le RPDM met un accent sur le désenclavement de notre pays défavorisé par sa continentalité et qui connait un déficit d'infrastructures routières et ferroviaires ainsi que la velléité de son parc automobile.

Au niveau de la  réforme de l'administration, le président propose une véritable réforme de l'Etat avec une stricte redéfinition des missions du service public. L'élimination de tous les gaspillages et des dépenses de prestige, ainsi que l'augmentation substantielle des recettes fiscales qui vont contribuer au développement du pays, a-t-il conclu.

Moussa SIDIBE