Secret de femme - Des filtres d’amour féminin : Sources d’infections intimes
En quête de la jouissance intime de leur couple, nombreuses sont les femmes qui s’exposent aux infections avec l’utilisation des « produits miracles » vendus sur nos marchés.
Comme aimait répéter ma bonne grand’mère, « un homme a deux plaisirs : celui du ventre et du bas-ventre ». Ces propos de ma tendre grand’mère semblent être véridiques vu la manière dont les femmes s’acharnent à acheter les filtres de jouissances sur nos marchés. Actuellement de nombreuses femmes s’exposent aux maladies infectieuses, cancers de l’utérus, pertes blanches et autres, à cause de l’utilisation abusive des produits aphrodisiaques dont elles ignorent la provenance et la composition.
De nos jours, la vente de ces produits est encouragée dans les lieux de regroupement des femmes et sur nos marchés où s’approvisionnent de nombreuses Bamakoises. En effet, de plus en plus les femmes discutent de leur sexualité entre elles. Elles s’échangent des adresses et notices de remèdes miracles. Ce qui conduit des femmes à se rendre dans les boutiques de certains charlatans de filtres d’amour.
Des femmes cherchent leur solution avec des filtres censés procurer la jouissance du couple. Ces produits se présentent sans aucune prescription médicale et sur leurs emballages sont parfois inscrites des écritures chinoises ou anglaises. De plus en plus de nombreuses femmes utilisent ces produits pour « retenir » leur conjoint, comme le témoigne une dame d’une quarantaine d’année, mariée, 3 enfants « J’utilise ces produits pour supporter la libido de mon mari, de moins en moins j’ai du désir pour lui et je peine à le supporter, si je ne me fais pas aider il ira voir les petites filles qui sont devenues spécialistes en ces choses là.. » C’est pourquoi la dame a acheté un produit liquide à une revendeuse. Les articles se composaient de gel, seringues et autres boules dont elle ignore la composition. Il faut pourtant reconnaître que certaines de nos grand’mères avaient des décoctions naturelles (à suivre).
Khadydiatou Sanogo
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