![psda](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2015/04/psda.jpg)
Pour le président du PSDA, le 15 mai restera un jour mémorable et historique pour le Mali. Cela, à cause de nombreux morts et dégâts causés par la crise. Il a souligné que la signature de cet accord est une promesse tenue par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui a déclaré qu'il est prêt à toutes les concessions sauf l'unité et l'intégrité territoriale, la forme républicaine et laïque de l'Etat. Il a aussi salué la vision du chef de l'Etat qui avait prédit que la signature de l'accord aurait lieu à Bamako, chose qui va être concrétisée.
Selon Ismaïl Sacko, IBK est un fin diplomate, car au moment où le nord du Mali s'embrasait, il a préféré la voie diplomatique pour le retour de la paix. Et M. Sacko d’appeler tous les Maliens à la vigilance et à la retenue face au contexte sécuritaire fragile. Il dira que cette signature est une opportunité d'écrire une nouvelle page de l’histoire du pays. "
Cet accord est un sésame qu'il faudra bien conserver ".
Il a affirmé que ce document est un bon départ pour un développement harmonieux de nos localités à travers la décentralisation poussée.
«Les autorités doivent être soutenues pour la concrétisation de ce processus», a-t-il indiqué. Avant de faire savoir que la présence d'une forte délégation de représentants d'institutions internationales pour cette signature historique prouve à suffisance que les voyages du président IBK sont en train d'être bénéfiques pour le Mali.
Par, ailleurs, il a révélé que la mise en œuvre de cet accord interpelle chaque Malienà être un acteur de son sort et de son destin. Ismaèl Sacko a appelé les politiques et les militants du PSDA au débat contradictoire qui a permis aux Maliens de comprendre le bien-fondé de cet accord.
Il a affirmé que le PSDA souhaiterait que la CMA, qui a paraphé l'accord hier,
«s'inscrive dans cette dynamique pour ne pas être en marge de l'histoire d'une nation en voie de réconciliation et de reconstruction». L'idéal, à le croire, est que la CMA signe l'accord aujourd'hui. Mais, à défaut, que cela soit fait dans les délais les meilleurs
«pour qu'ensemble nous tracions la nouvelle ligne du Mali», a conclu Ismaïl Sacko.
Falé COULIBALY