«
Je ne souhaite pas que la Libye nouvelle, dont j’ai reçu ici le Premier ministre, puisse être à l’origine d’une quelconque déstabilisation du Tchad », a prévenu le président tchadien, au micro de RFI.
Déby ne veut pas d'une «nouvelle mauvaise aventure»
Idriss Déby affirme en effet que «
beaucoup de mercenaires se promènent à Benghazi », affirmant qu’il y a dans cette région libyenne un camp «
où sont en train de se regrouper des Tchadiens ». Il affirme ne pas connaître le «
dessein » de ces hommes.
Par contre, «
je connais ceux qui pilotent ces mercenaires », insiste le président tchadien, qui demande aux autorités libyennes de «
prendre toutes les dispositions pour que le Tchad ne connaisse pas une nouvelle mauvaise aventure venant de la Libye ».
Saleh Gaouda, vice-président du comité de sécurité nationale auprès du Conseil général national libyen, a pour sa part démenti l’existence de ces camps.
La Libye «
n'autorise pas des camps militaires où les étrangers pourraient trouver refuge, et n'interviendra pas dans les affaires de politique intérieure de nos voisins », a affirmé Saleh Gaouda, cité par l’AFP.
Par
RFI