[caption id="attachment_68000" align="alignleft" width="310" caption="Ibrahim Boubacar Keita"]
![](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/05/IBK-smilitants.jpg)
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Longtemps resté à mi-chemin des deux grands regroupements après coup à savoir le FDR et la COPAM , le RPM et son leader ont finalement fait le choix de se mettre dans le camp des pros putsch. Confirmant du coup le double langage du Chef des Tisserands qui pourtant scande toujours : «Je suis le kankélétigui ». Alors que la Bible dit ceci : «Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre». Ainsi, c’est le 06 juillet que IBK en personne a signé le protocole d’accord de la COPAM refusant Ouaga II. Mais déjà la veille Nancouma Kéïta avait donné le ton en indiquant clairement à certains de ces compagnons « nous sommes plus proches de la COPAM … » Quant il était aussi attendu dans une concertation avec le FDR, bien sûr dans la même enceinte.
Meeting des opposants à Ouaga II
L’alibi du lieu encore
C’est finalement au stade Mamadou Konaté que les responsables politiques opposés à Ouaga II s’étaient retrouvés par un meeting. Mais jusqu’à midi il y avait plus d’agents des forces de sécurité que de participants. Alors le vieux Tabouré qui assurait l’animation sortit son argument favori « s’il n’y a pas beaucoup de monde c’est parce que nous devions tenir ce meeting au stade Omnisports dans un premier temps alors vous comprenez… » Cet argument il l’avait déjà utilisé par deux fois lors d’autres meetings ratés au stade Omnisports lorsqu’ils ont voulu surfer sur la vague de mobilisation qui avait attaqué le président de la transition, on connaît la suite.
Echec du front pro putsch
La crédibilité des leaders en cause
Peut-être que le combat que mène une certaine frange de la société malienne est légitime, elle s’oppose au règlement de nos problèmes à l’étranger. Mais ce sont les hommes et femmes qui portent ce message qui sont moins crédibles, car les Maliens ont de la mémoire. En effet, qu’est-ce qu’on peut reprocher à l’ADEMA, au Parena, et à l’URD et ne pas le reprocher au RPM, au Cnid, à l’UM-Rda, à Sadi, à la Cstm , etc., en toute objectivité. Mais qu’est-ce que des Messieurs comme Hammadoun Amion Guindo, Younouss Hamèye Dicko et Oumar Mariko peuvent enseigner aux Maliens ? Le premier cité, malgré les violations de tous les textes du syndicalisme au Mali a été soutenu par ATT contre la volonté du peuple. Quant au second, le célèbre professeur n’a-t-il pas passé ces 10 dernières années à courtiser le président ATT? Et le communiste, ATT n’a-t-il pas forcé les députés à créer spécialement un poste de VP pour lui à l’AN alors qu’il n’a pas de groupe parlementaire ? D’un seul coup ils deviennent des prophètes et veulent nous apporter le changement, lequel ? Le ridicule ne tue plus !
Et ce silence de Kati
La marge se rétrécit
Tout porte à croire que les agissements de la COPAM et ses alliés sont parrainés par des mains invisibles. A la question à qui profite le crime ? Nous, nous faisons une idée des cartes en jeu. En tout cas le Capitaine de Kati est dans un silence compréhensible à cause de toute la confusion concernant sa personne.
En effet, ayant bénéficié du statut d’ancien Chef d’Etat, considéré à l’époque par les siens comme une trahison, le Capitaine est peut-être disqualifié pour une quelconque initiative. Car, depuis le 41ème sommet de la CEDEAO d’Abidjan il n’a plus ce statut. Alors, c’est dans un vrai dilemme que vit désormais l’homme de Kati. C'est-à-dire qu’il risque une « tolérance zéro » dans une prise de position maladroite alors…
Concertation nationale
La seule présence d’IBK 2012 va-t-elle suffire ?
Le front pro putsch a désormais le vent en poupe convaincu que l’adhésion de IBK 2012 ou IBK (le kanfilatigui) apporte toute la notoriété manquante. Alors le front est déterminé à organiser sa 2ème convention nationale ce week-end, cette fois, renforcée par IBK 2012.
Pour les partisans de l’organisation d’un tel espace il s’agit de répartir sur de nouvelles bases pour bâtir un Mali nouveau. Mais pour les détracteurs, l’heure n’est pas à des débats stériles mais à l’action pour sauver le Mali.
Alors on comprend aisément le bras de fer entre les deux regroupements politiques.
La Rédaction