Kati : Le syndrome du mysticisme se propage dans la junte
On ne peut pas être un habitué de Kati sans apercevoir au moins un des trois chevaux qui errent depuis un certain temps dans les rues. Il s'agit cheval de couleur rouge, un autre noir et un troisième blanc. Selon des sources toutes concordantes, des connaisseurs en art mystique, les nobles animaux sont laissés à dessein en divagation à des fins très occultes, peut-être trop occultes. Comme pour conforter leurs présomptions, les habitants de la ville-caserne ont été les témoins d'un autre spectacle tout aussi curieux : l'abattage d'un taureau de belle facture en plein centre de la voie goudronnée qui passe devant le Camp Sounjata. Nombreux sont ceux-là qui sont convaincus d'une libation pour le maintien du pouvoir après les quarante (40) jours de Dioncounda Traoré.
Médiation sous-régionale dans la crise malienne: Crise de confiance entre Blaise et ses pairs
Entre le Médiateur de la CEDEAO et certains de ses pairs de la sous-région la confiance n'est visiblement pas au beau-fixe. En atteste pour le moins la décision, lors du dernier Sommet d'Abidjan, d'adjoindre au président du Faso son homologue du Nigéria, Goodluck Jonathan. Selon des sources concordantes, ladite décision, qui a étonné plus d'un en dépit des justifications astucieuses, résulte beaucoup plus de la déception d'une majorité des chefs d'État, quant à la façon dont la médiation a été conduite par le Burkina-Faso. Là où ses pairs attendaient de la fermeté de la part du Médiateur, celui-ci a fait montre d'une mollesse qui crédite les suspicions d'une sympathie à peine voilée avec la junte malienne. De même source, les homologues de Blaise n'ont pas non plus apprécié certaines lacunes de forme que laisse apparaitre l'accord-cadre passé avec la junte militaire malienne. Ils estiment, en clair, que la CEDEAO ne saurait être signataire du document en tant que protagoniste mais en tant que médiateur.
Dans la cité des 333 saints…: Le Diable se nomme Sanogo
À la différence de nombreuses contrées maliennes où il gagne considérablement en sympathie et en popularité, Tombouctou se distingue par une nette antipathie pour le président du CNRDRE. Les populations de la Cité mystérieuse l'ont démontré, mardi dernier, à travers une démonstration maousse avec des slogans très hostiles à Amadou Haya Sanogo et à la junte militaire qu'il dirige. Les habitants de Tombouctou en veulent notamment aux putschistes d'avoir ouvert le boulevard à une occupation aussi rapide des régions Nord du Mali par les islamistes. Ils tiennent par conséquent la junte pour responsable des pillages et autres exactions odieuses que continuent de subir les paisibles citoyens. Le paradoxe c'est que les services de la Police urbaine d'Ançardine n'ont vu aucun mal à délivrer aux marcheurs une autorisation en bonne et due forme et se sont même chargés d'encadrer les manifestants tout le long de le trajet, quoique la marche soit motivée par le désir de libérer Tombouctou de ses envahisseurs étrangers.
Dieu a châtié les profanateurs du mausolée de Mahmoud, le Saint des saints
Deux des islamistes d'Ançardine qui avaient soulevé un tollé en détruisant une partie du mausolée de Mahmoud sous lequel repose ce saint homme réputé pour sa piété sa connaissances du Coran et qui était une sommité islamique reconnue dans le monde entier, ont mystérieusement trouvé la mort à la suite de cette profanation. Ce mausolée appartenait au patrimoine de l'Humanité, au même titre que la statue de Boudha détruite par les Talibans d'Afghanistan.
Aéroport international de Sénou: L'équipe du COB frôle de justesse la mort collective
De retour de l'extérieur où ils disputaient le match aller des 1 /8 finale de la Coupe CAF à un club égyptien, les joueurs et l'encadrement du Club Olympique de Bamako allaient perdre la vie plus facilement qu'ils n'ont perdu la compétition. Leur arrivée au bercail a en effet coïncidé avec les vives tensions de la nuit du lundi au mardi 30 Avril où l'Aéroport International de Sénou était l'objet d'une convoitise sans concession entre les éléments de la caserne de Kati et leurs frères d'armes du 33ème Régiment de la Compagnie Parachutiste de Djikoroni. Arrivée à bord d'un avion de la Compagnie Air Maroc, leur engin a été la cible d'un violent tir qui l'a raté de justesse à l'atterrissage. Les passagers, selon plusieurs témoignages, ont tous ressenti la violence et ont dû être hospitalisés à Ouaga où leur avion était aussitôt retourné
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