Les conducteurs de spiros en grève illimitée
Depuis le 23 mai dernier, le syndicat national des conducteurs de spiros a déclenché une grève illimitée. Ils entendent aller jusqu’au bout. Du moins, jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.
Cette grève résulte d’un bras de fer qui oppose, depuis des années, le syndicat national des conducteurs de spiros aux services de l’environnement et de l’assainissement. Notamment, la direction nationale de l’hygiène et de l’assainissement et le département de tutelle. Cette année, cette crise semble atteindre son paroxysme. Surtout, avec l’interdiction faite aux spiros de déverser les déchets dans les zones qui leur avaient, jusque-là, réservées.
Le secrétaire général du syndicat des spiros, Samou Samaké indique qu’ils sont obligés de gérer les caprices des autorités. Toutes les communes de Bamako sont confrontées à ce problème. Mais cette année, la goutte d’eau semble avoir débordé la vase quand un beau matin, une décision de la direction nationale de l’assainissement tombe, interdisant le déversement des déchets dans les endroits habituels.
Les conducteurs des spiros se disent «fatigués» de gérer les caprices du ministre et du directeur national. « Nous sommes obligés de parcourir de longues distances, pour pouvoir vider nos camions. Nous ne savons plus où mettre la tête », ajoute Samou Samaké. Ainsi, pour se faire entendre, leur syndicat a déclenché depuis le 23 mai dernier, une grève illimitée. Selon le secrétaire général du syndicat, les autorités sont en train de faire la sourde oreille. Mais à l’en croire, le plus dure est à venir quand on sait qu’en cette période hivernale, les spiros sont sollicités. Déjà, en ce début d’hivernage, nombreux sont ceux qui prient les spiros afin que leur WC soit vidés. Pour cela, certains n’hésitent pas à proposer le double du tarif habituel. En vain. Car ils sont décidés à aller, cette fois-ci, au bout. Plus grave, certains bamakois profitent des pluies pour vider leur WC dans la rue. Aussi, les conducteurs de spiros entendent profiter de cette crise, pour augmenter les prix. Car selon eux, le prix doit varier selon la distance. Les tarifs, selon le patron des conducteurs de spiros vont passer de 25000 actuellement, à 30 000 ou 35 000CFA.
Abou Berthé
Malamine Simpara risque gros
Président du GIE « Yélenba », adjucateur du marché d’électrification de la commune de Dialakorodji, Malamine Simpara, alias Parisien risque gros, très gros : perdre ce marché de plusieurs dizaines de millions de nos francs. Mais aussi, les 400 millions CFA qu’il a, déjà, investis dans ce projet.
Entamé, depuis 2009, le chantier ne finit pas de finir. Plus grave, les fils électriques sous tension menacent la vie des populations. Sans tension menacent la vie des populations. Sans compter le racket dont celles –ci sont victimes. Rien que pour creuser les trous destinés à accueillir les poteaux électriques, chaque famille est sommée de payer une somme comprise entre 15.000 et 45.000CFA.
S’y ajoute le mépris de Malamine Simpara, alias « Parisien » pour les autorités municipales.
Pour Oumar Guindo, maire de la commune de Dialakorodji, trop c’est trop. Il donne deux semaines à Malamine Simpara et à son GIE pour parachever les travaux d’électrification de sa commune. Au risque, dit –il, de lui retirer le marché. Comme ce fût le cas dans les communes rurales du Mandé et de Baguinéda.
Le Mollah Omar
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