Les forces armées de la CEDEAO au Mali : Qui a dit, que Diakouma n’est pas Wara ?

Sep 6, 2012 - 20:38
Sep 6, 2012 - 16:40
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La force armée de la CEDEAO forte de près de 3300 hommes interviendra bel et bien dans notre pays, ici à Bamako pour sécuriser les institutions, aidées à la reforme de notre armée puis descendre sur le terrain à la rencontre des islamistes de plus en plus menaçants.  La révélation a  été faîte mardi dernier, à Abidjan par le représentant spécial de Laurent Fabius au Sahel. L’envoyé du chef de la diplomatie française était venu à la rencontre du président Ouattara pour lui faire part de la décision qu’il venait d’arracher aux autorités maliennes. Ce  gros pas en arrière trouve sa raison dans la précision de la menace islamiste depuis l’occupation  samedi dernier de la ville de Douentza L’occupation de la capitale du Haire, une ville situé à 115 kms de Konna, la nouvelle frontière du Mali depuis les évènements du 22 mars, elle-même distante de 60kms de Sevaré la ville garnison, siège du nouveau PC après le retrait stratégique de Gao, illustre la ferme volonté  des djihadistes de ne plus se limiter à l’occupation des régions du nord mais de tout le reste du Mali. Jusqu’à Kolondieba, une promesse des chefs djihadistes. Sachant que l’heure n’est plus aux stériles et vains atermoiements, Dioncounda Traoré sans doute sous la dictée des militaires maliens, a fini par se dédire, lui qui disait il y a juste un petit mois que, le Mali ne fera pas appel à l’armée de la CEDEAO. Quel gâchis ? Lorsque le cœur parle à la place de la tête donc de l’esprit, le résultat est toujours catastrophique.  Cherchant à anticiper sur ce qui roulait aux allures d’un danger rampant sous nos pieds, la CEDEAO avait vainement tenté depuis plus de trois mois maintenant de ramener nos autorités à la raison, celle de la nécessité de l’intervention militaire ouest africaine dans notre pays. Mais ces dernières, on ne sait par quel calcul machiavélique s’opposeront  de toute leur force, sachant pertinemment qu’elles ne peuvent rien changer à la situation sur le terrain alors que celle- ci s’aggrave de jour en jour, d’heure en heure. Et c’est lorsque, le vrai danger celui qui voit l’ennemi, juste à l’entrée du reste du pays encore libre, qu’on demande à la CEDEAO de faire ce qu’on refusait insolemment.  Maintenant, la question que l’on se pose est celle là : Que va faire Ansardine sachant que, la CEDEAO prépare activement son atterrissage sur Bamako ? Douentza entre les mains des Islamistes et la tardive intervention des forces de la CEDEAO, découlent d’un nationalisme aveugle, nullement défendable, énormément criminel. En attendant, nous sommes devenus la risée des pays membres de la CEDEAO qui, ne cherchaient qu’à aider notre pays. Pauvre Mali ! Sory de Moti

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